Salut à tous !
Je n'ai toujours pas Internet, et je n'ai toujours pas posté
le premier article que j'ai écrit (même si, quand vous lirez ces mots, c'est
que les choses auront changé entre temps), mais il ne sera pas dit que je serai
restée inactive pendant cette période creuse, et comme vous le voyez, je pense
à vous.
Voici donc une semaine que je suis arrivée dans mon
appartement à Takarazuka. Premières constatations en vrac : les cerisiers sont
très beaux en ce moment (la rue qui passe au dessus de chez moi en est pleine),
mais probablement plus pour longtemps ; il pleut relativement beaucoup (la
faute aux petites montagnes qui bordent la ville, un peu plus loin, ou à une
année particulièrement pourrie?) et il fait pas mal de vent ; le camion de
poubelles est rose et il fait une petite musiquette quand il passe le matin ;
dans la journée, quand il fait beau, il fait CHAUD, et la nuit, il caille ; les
corbeaux sont très nombreux dans mon coin et aiment aller fouiller les sacs
poubelles laissés à l'abandon ; je n'ai toujours pas de canapé mais je me suis
fait un fauteuil avec mon futon replié ; JE N'AI TOUJOURS PAS INTERNET. (Mais j'ai un vélo, il s'appelle Thorin et tout comme son homonyme, il est un peu vieux mais très beau.)
Je commence à fournir petit à petit mon appartement avec des
objets achetés dans le 100¥ shop près de chez moi (qui est à la fois un paradis
et un enfer sur terre, ou l'Antre de la Tentation). Oh, ce rideau de douche ! Ça tombe bien, j'en avais besoin. Aah, la
tasse pour mettre la brosse à dent ! Je peux pas faire sans. Oh génial, un
adaptateur pour brancher deux paires d'écouteurs ! Je cherche ça depuis des
mois ! Une casserole ! Trop pas cher ! Ooh, une moumoute pour mettre sur la
lunette des toilettes ! J'aurai plus froid aux fesses en hiver et ce sera tout
doux !
Voilà. Basiquement, c'est moi dans un 100¥ shop. Je repars toujours avec un tas d'articles
dont je ne savais pas que j'avais terriblement besoin (et que j'oublie une fois
rentrée à la maison). Génial, un truc
pour passer le fil dans le chas des aiguilles ! Toujours est-il que c'est
très pratique quand il faut fournir sa maison et qu'on n'a pas envie de
dépenser des mille et des cents dans des fournitures dont on devra se
débarrasser à la fin de l'année.
Il paraît que mon quartier est un super quartier, parce
qu'on y trouve des supermarchés pas chers, des 100¥ shops (deux pour l'instant
à ma connaissance), Sushiro, un restaurant de sushis pas cher (oui, c'est pour ça que j'ai choisi d'habiter ici,
gnihihi), Sukiya (qui est une chaîne de restaurants de gyûdon, qui est un bol
de riz garni de tranches de bœuf, décliné de toutes les façons possibles et
imaginables, et absolument trop bon), un Mister Donuts et un Mc Do près du
supermarché Izumiya, etc. Jusqu'ici, je suis plutôt d'accord avec cette
assertion, à l'exception d'un point crucial : même au Mc Do il n'y a pas de
spot wifi ! Je me résigne donc à errer comme une âme en peine, le smartphone
tout prêt à être dégainé à la moindre occasion pour tester les connexions des
environs, en attendant d'avoir Internet chez moi (ce qui, je l'espère, ne
saurait tarder).
Edit du jeudi 9 avril
2015. Mes pèlerinages m'ont d'abord mené à avoir un accès internet à Namba
(environ une heure trente de route, de porte à porte), puis à Umeda (une heure
de route), puis j'ai trouvé un WiFi gratuit dans un Family Mart de Shukugawa (trois
quarts d'heure de route), et j'ai découvert l'autre jour un Tully's Coffee avec
WiFi (une demi-heure de route), avant d'entendre parler d'un café Lemon Tree
près de ma gare (un quart de route). Mais ça, c'était avant aujourd'hui, avant
de parvenir à me connecter à Internet au free WiFi du Family Mart à deux rues
de mon appartement (cinq minutes de route).
Pour très bientôt le
moment de l'upgrade "aucune route à faire pour avoir Internet", on
l'espère. (Probablement avant d'avoir posté cet article, j'imagine…)
Edit du mardi 21 avril 2015 : c'est bon, les gars ! J'ai Internet depuis aujourd'hui !
À part ça, je me faisais une montagne de toutes ces
formalités au Japon, mais il n'empêche que j'ai vaincu avec brio les premiers
ennemis que j'ai eus à confronter : 1) la signature du bail, mais je vous en ai
déjà parlé. 2) La création d'une téléphone portable. Ça, c'était chaud, je
l'avoue. D'ailleurs, je vais même vous en raconter les détails une fois que
j'aurai fini ma liste, parce que c'était assez drôle. Mais reprenons : 3)
l'inscription à la mairie pour faire enregistrer sa nouvelle adresse ; 4) aller
à la banque pour faire revivre mon compte, changer mon code secret de carte
bancaire et mettre des sous sur le tout pour faire des virements aux divers
établissements à qui je devrai de l'argent sous peu. 5) Internet chez moi.
Mais revenons à notre 2) le téléphone. Rappelez-vous qu'à
Kansai Airport, le monsieur de Softbank m'avait dit qu'il était sur le point de
fermer et qu'il faudrait que j'aille voir ailleurs. Sans me décourager (mais un
peu découragée quand même), et surtout sans Internet pour trouver des boutiques
Softbank, je me suis aperçue qu'il existait quelque chose près de ma gare,
Obayashi, dans le supermarché Izumiya, et j'y suis donc allée. La nana m'a
rapidement fait comprendre qu'elle ne faisait pas ça (c'était une toute petite
échoppe qui faisait des portables non seulement Softbank, mais aussi AU et
Docomo). Je lui ai donc demandé où je pourrais trouver une boutique Softbank spécialisée
pas loin, elle m'a répondu "je sais pas". Bon. Ben moi non plus,
madame.
J'ai donc décidé de faire une longue route pour aller à
Sannomiya, Kôbe, où Marine SAVAIT qu'il y avait une boutique Softbank, puisque
c'était là qu'elle avait fait son portable. J'en ai trouvé une dans la gare. Le
monsieur me dit gentiment qu'il ne fait pas de carte prépayée, et m'indique une
autre boutique dans une rue voisine. J'y vais.
Là, un monsieur ET une stagiaire m'accueillent : l'un en
parlant à la vitesse de la lumière, l'autre en articulant les mots comme si
j'étais débile. Toujours est-il que je ne les comprends ni l'un ni l'autre,
jusqu'à ce que je remarque qu'ils veulent absolument me faire acheter un
portable sur lequel il y a une campagne de promotion, et le forfait sur 2 ans
en conséquence. Oui, mais non. Moi je suis là pour un an, et les forfaits à
briser avant la fin du temps imparti, j'ai déjà donné avec Orange, thank you.
Je leur demande pour la millième fois s'ils ne font pas de carte prépayée, et
ENFIN ils répondent non. Je m'en vais, la mort dans l'âme.
Le lendemain, je décide par hasard de prendre une autre
route pour rejoindre la gare d'Obayashi depuis chez moi : que vois-je ! Je
tombe sur un magasin Softbank sur la route ! Prenant ça comme un signe du
destin (et de l'incompétence de la vendeuse de la petite échoppe à une rue de
là, qui m'a dit qu'elle ne savait pas où trouver une boutique spécialisée), j'entre. J'attends une bonne demi-heure que quelqu'un se libère, et une
nana avec un masque anti-microbes m'accueille (je déteste quand les gens
parlent avec des masques, déjà qu'en général je comprends un mot sur trois, là, le ratio chute drastiquement). Je lui fais comprendre ce que je veux, elle me
demande si je veux réutiliser mon ancien numéro qui date de trois ans
auparavant. Je me dis que ça s'annonce bien et je lui dis que oui. Elle va
consulter son chef et m'apprend qu'en fait ça ne sera pas possible parce que
l'ancien contrat n'était pas à mon nom, etc, etc. Alors je demande un nouveau,
et là elle me dit que chez eux ils n'ont pas la carte SIM appropriée. (Et là,
j'ai envie de me tirer une balle). Alors je lui demande où ils en font, et elle
me dit d'aller voir à Sakasegawa, l'arrêt de train suivant, on sait jamais.
Alors je sors, toujours la mort dans l'âme, et je monte dans
le train pour Sakasegawa, et c'est là qu'a
lieu le vrai signe du destin, puisque quelqu'un, en me touchant le bras après
que je sois montée dans la rame, me fait pousser un hurlement de terreur, et je
réalise que c'est Marine, qui était auparavant montée dans le même train, dans
la MÊME rame (et pourtant, Dieu sait que les trains sont pas petits au Japon),
mieux encore, qui s'était assise juste à côté de la porte où je suis entrée.
(Je vous jure, ça m'était jamais arrivé un truc pareil.)
Après qu'on ait poussé des glapissements de bonheur (et
effrayé tous les autres passagers) à l'idée d'une pareille coïncidence, elle me
dit qu'elle est là avec ses deux tutrices, Kanae et Mizuki, et qu'elles vont
ensemble s'enregistrer à la mairie (ce qui constituait le n°3 de ma liste d'un
peu plus haut, pas vrai que ça tombe bien?). Du coup, j'y vais avec elles, tout
en faisant connaissance avec les deux filles adorables et en remarquant que la
mairie n'est probablement pas très éloignée de chez moi à pied, en fait, et
après un looong moment d'attente, Marine est refoulée à la mairie parce qu'elle
n'a pas son passeport, et moi, je parviens à la fois à m'inscrire ET à refuser
l'assurance santé qu'on me propose (que je n'ai jamais payée la première fois
et pour lesquelles on m'envoyait des relances et des avertissements par
téléphone, tu te souviens, cher lecteur?). Double victoire pour moi, donc, pour
Marine, on décide de revenir le lendemain.
Quoi qu'il en soit, l'ennemi n°3 vaincu, le n°2 est encore
là, et dans un élan de grandeur d'âme, Kanae et Mizuki acceptent de venir avec
moi à Softbank pour le portable. Et là ! Miracle ! Je suis accueillie par un
beau jeune homme (en masque, certes, mais bon), et Kanae et Mizuki me répètent
plus lentement et plus simplement les parties que je ne comprends pas, et
finalement, en sortant de la boutique, j'ai un portable ! Fini les rendez-vous
au préalable avec Marine ! Fini l'impossibilité de changer ses plans à la
dernière minute !
Je me sens de tellement bonne humeur que je suis capable
d'affronter le n°4 là tout de suite (la banque), mais on a attendu longtemps à
la mairie, et au Japon, les banques ferment à 15h (on peut dire qu'ils
s'emmerdent pas!). Ce sera donc pour le lendemain.
Mais le lendemain, avant toute chose, il faut aller
enregistrer Marine à la mairie, ce qui s'avère drôlement moins facile que la
veille, parce que la veille, c'était le jour où tous les nouveaux étrangers du
coin devaient venir s'inscrire, apparemment, et en conséquence, il y avait des
gens pour nous guider et pour nous faire attendre dans des pièces spéciales,
mais là, en arrivant, le rush de nouveaux arrivants étant passé, il n'y avait
plus personne pour nous guider et on s'est retrouvées bien en peine de savoir
quoi faire. Finalement, une bonne âme est venue à notre rencontre pour nous
aider, et au bout d'un certain temps d'attente, Marine a enfin pu s'inscrire à
son tour – à la suite de quoi on est allées à la banque.
Note, cher lecteur, que déjà en France, je n'aime pas les
banques, mais qu'elles ont un incroyable avantages : leurs employés parlent
français. Alors cette histoire de banque japonaise, moi, ça me torturait
l'estomac depuis un bon moment. J'avais déjà deux comptes bancaires japonais, ouverts
à l'époque de mon ancien séjour, mais inutilisés depuis deux ans et demi, je ne
savais pas s'ils étaient toujours valides.
(Pour ta culture générale, ami qui lit ces lignes, il faut
savoir que les comptes bancaires japonais sont assez différents des comptes
français. Déjà, on te donne un livret bancaire avec, que tu peux mettre dans la
machine et tout (ouais ouais, c'est drôle), et une carte bancaire. Cette carte,
tu ne la paies pas comme nos cartes françaises, mais c'est parce que c'est une
"cash card", autrement dit, elle ne sert qu'à retirer de l'argent :
tu peux oublier l'idée de payer avec dans un magasin. De toute façon, tu peux
généralement oublier l'idée de payer par carte bancaire où que tu ailles au
Japon : l'argent liquide est infiniment plus utilisé. Tout ça pour dire que les
cartes bancaires étant gratuites, je n'ai pas fermé mes comptes quand j'ai
quitté le territoire la première fois. Ceci étant posé, continuons.)
Malheureusement, il y a une chose à savoir sur moi, c'est
que j'ai une mémoire dont un malade d'Alzheimer lui-même aurait honte, à
mi-chemin entre le cube de gruyère aux trois-quarts mangé et la cervelle de
pigeon irradié : par conséquent, quand, incapable de me rappeler du code de
ma carte bancaire rouge, mais décidée à essayer quand même d'en tirer du fric,
j'ai bloqué la carte, je me suis rajouté un nouveau problème sur les bras.
On est donc arrivées à la banque en tentant (pour ma part)
de se faire minuscules, et la dame m'a
vite appelée à l'accueil pour passer aux choses sérieuses. Étrangement, tout
s'est passé sans anicroche, qu'il s'agisse de savoir si je pouvais toujours
utiliser mon compte après toutes ces années (oui, je pouvais!), de mettre des sous dessus (oui, je pouvais aussi!) ou pire encore, de
changer le code de ma carte (OUI, je pouvais!!). Je suis ressortie de là émerveillée d'avoir vaincu le grand
Géant, qui au final n'était pas si terrible que ça. (Bon, pas que je le
referais sciemment, m'enfin.)
Ce qui nous ramène au numéro 5, dont le processus est
malheureusement toujours en cours. J'ai trouvé une gentille âme (payée) pour se
charger à ma place de la souscription à Internet, ce qui n'est pas rien, car
les offres Internet au Japon me paraissent affreusement compliquées. Déjà, il y
a une multitude de choix : commencer par faire une sélection de ceux qui
offrent un service client en anglais paraissait une relativement bonne idée.
Ensuite, à la différence de la France, il faut payer deux sociétés : celui qui
te fournit le débit Internet, et celui qui te fournit la possibilité de
connexion (d'après ce que j'ai compris). Un peu comme France Télécom et les FAI
avant que le dégroupage total ne change tout. Il y a quelques sociétés qui font
les deux, mais pas toutes évidemment, ce serait trop beau.
Heureusement, la bonne âme que j'ai trouvée sur Internet m'a
expliqué toutes les différences et les possibilités assez clairement, et j'ai
donc souscrit à une des offres proposées. Sauf que c'est en avril que tout le
monde emménage au Japon, et qu'apparemment NTT, mon fournisseur de haut débit, est diablement occupé
en ce moment, donc je n'ai toujours pas de nouvelles. Espérons qu'ils fassent
vite. J'en suis réduite à aller squatter l'extérieur du Family Mart derrière
chez moi pour devoir jeter un rapide coup d'œil aux dernières nouvelles sur
Facebook, et le joli garçon au masque qui tient la caisse doit probablement se
dire que je suis bizarre. (Déjà que je l'ai obligé à réceptionner mes trois
énormes cartons Amazon la fois dernière…)
Edit du 21 avril : comme la situation ci-dessus s'est résolue cet après-midi, autant vous la raconter tant qu'elle est encore fraîche dans mon esprit. J'avais reçu de la part de ma bonne âme un mail me disant que NTT était assez occupé en ce moment mais qu'il allait essayer d'accélérer un peu le processus. Quelques temps plus tard, j'ai reçu un autre mail me disant que l'installation se ferait donc le 21 avril.
Internet au Japon, ça se fait pas les mains dans les poches. Déjà, j'ai l'impression que le Wi-Fi est un concept qui ne leur vient pas naturellement, du moins si j'en crois le fait que les modems sont rarement configurés pour. Il faut donc se connecter par câble, ce qui est pas mal embêtant, mais bon, tant que ça marche, moi, je ne me plains pas.
Faut juste que ça marche, quoi.
Ensuite il faut attendre de recevoir deux lettres, l'une du FAI (le mien s'appelle OCN) avec ID et mot de passe, et l'autre du fournisseur de haut débit (NTT), avec plein d'ID et plein de mots de passe que je sais pas du tout à quoi ils servent. C'est celui du FAI qui est nécessaire pour se connecter par câble, mais bien entendu, moi, je n'avais reçu que la lettre de NTT, avec tous ses mots de passe et ses ID inutiles.
L'homme est donc venu installer Internet en silence, pendant que Marine et moi on jouait au chinchon (prononcer tching-tchong... un jeu espagnol, comme son nom l'indique) sur la table, pas en silence, et au bout de trois quarts d'heure, il est reparti, et je me suis retrouvée l'heureuse propriétaire d'une connexion non-configurée, donc forcément, qui ne marchait pas. Après avoir en vain essayé tous les mots de passe et ID fournis par NTT, j'ai été bien forcée d'admettre que ceux qui comptaient vraiment étaient dans la lettre d'OCN que je n'ai pas encore reçue. Et croyez-le ou non, il n'y a pas grand-chose de plus frustrant que d'avoir un ordinateur avec un accès internet, sans internet.
Il n'y avait plus qu'un recours : appeler. Doux Jésus. Il y a quelque chose à savoir sur moi, en dehors de ma mémoire gruyère de pigeon irradié, c'est que je déteste le téléphone, je déteste appeler, je déteste, beuuuh (tu sens la haine profonde, la panique inhérente?). L'installateur d'Internet m'avait déjà appelée deux fois dans la journée, la première fois pour me dire qu'il serait en retard et la deuxième fois pour me dire qu'il arriverait dans 15 minutes (promis, la prochaine fois, pour un rendez-vous prévu entre 13h et 15h (et le gars arrivant finalement sur le coup des 16h), je ne me lève plus à huit heures du matin en me disant qu'ils viendront peut-être un peu plus tôt), et c'était déjà deux fois de trop.
Heureusement, j'avais une possibilité (et si je ne l'avais pas eue, j'aurais sans doute préféré attendre la lettre d'OCN), c'était celle d'appeler le service client d'OCN en anglais. Alors oui, je l'avoue, je me suis rabattue sur la simplicité (encore qu'il faut bien l'avouer, se faire expliquer une configuration en anglais sur un ordi en français par un japonais à l'accent prononcé, c'était pas tout à fait la panacée. (Elle est pas belle, mon assonance?))
Le type m'a donc filé mon identifiant et mot de passe (ceux qui comptaient!) et s'est mis à rire quand je lui ai dit que ça ne marchait pas. (Au moins, il était sympa...) Il a tout de même mis beaucoup de bonne volonté, à rester patiemment au téléphone pendant que j'essayais de faire fonctionner le satané truc, et finalement, finalement, j'ai réussi à me connecter (probablement que le monsieur au téléphone m'a prise pour une folle quand je me suis mis à crier hystériquement "IT WORKS !! THANK YOU IT DOES WORK, THANK YOU!", mais bref).
Et me voilà donc de nouveau avec Internet, et bon sang ce que ça m'avait manqué, vous pouvez pas imaginer...
Voilà pour l'instant ! Je vous dis à bientôt, j'ai encore un article en rab où je me plains copieusement, ça serait dommage que vous ratiez ça, pas vrai ?
Laterz!
Je vous imagine trop bien glousser dans le train !!! Ha ha ha !!
RépondreSupprimerGeez xD Tu as oublié de dire que tu as acheté 2 trucs pour la lunette des toilettes, tu ne racontes pas tout ! Mais *pfiouuu* les 100 yens shop c'est le mal, je me suis freinée à passer une 2e fois dans le petit 100 yens shop près de chez toi (.__.)
RépondreSupprimerRhaaa le moment épique dans le métro... j'en ri encore :'D Mais quelle somme d'improbabilité.... !!
Mais eh oh hurlement de frayeur, calme ton côté marseillais quand même, on était pas dans Scary Movie ! XD
Aaahhh j'aurais tout donné pour voir ta tête en voyant que internet marche ! C'était quoi le problème en fait, ton ordi ? oO
Roh ça va hein, faut bien entretenir le suspense pour le lecteur ! Ça aurait été moins drôle si j'avais dit "au fait, j'ai croisé par hasard Marine dans le train". T'imagines qu'on aurait pu NE PLUS JAMAIS SE REVOIR DE LA VIE !! C'était le DESTIN !!
SupprimerSinon le problème venait du modem au début je pense, le bouton qu'était censé être vert était pas allumé, mais ensuite ça s'est arrangé ^^ J'ai parfois les mêmes problèmes de connexion que j'ai chez toi quand il dit que l'ID et le mot de passe correspondent pas, mais c'est un problème de branchement de câble je crois...
BREF. J'AI INTERNET ! \o/ (Ce qui m'a permis de voir qu'il y a un Burger King à Sannomiya. On ira?)